Nous savons tous que les arbres sont nécessaires pour lutter contre la pollution. Par contre nous avons moins conscience que les plantes vertes dans nos appartements assainissent notre environnement proche. En effet, les années 1970, la NASA a mis en évidence la capacité des plantes d’intérieur à purifier l’air et à dépolluer l’eau. Il fallait en effet assainir l’air confiné des capsules spatiales. Depuis, de très nombreuses recherches scientifiques ont confirmé cette étonnante faculté. Mais comment les plantes dépolluantes agissent-elles ?
C’est tout simple: lorsqu’elles respirent, elles absorbent les particules nocives en suspension dans l’air, puis les évacuent par leurs racines: ce sont alors les micro-organismes contenus dans leur terreau qui se chargent de les détruire. Les plantes dépolluantes permettent de lutter contre la pollution proliférante de nos maisons. On parle bien d’une pollution atmosphérique domestique: monoxyde de carbone, composés organiques volatils ou COV, bactéries, moisissures, allergènes. Tous ces polluants se retrouvent dans les objets de notre vie quotidienne : table en plastique, téléphone, bureau en contreplaqué… tous ces meubles dégagent des résidus dans l’atmosphère mauvais pour notre santé. Et quand on sait que l’on passe environ 80 à 90% de notre temps dans des lieux clos, les plantes sont donc, dans ces espaces, une alternative intéressante pour absorber les polluants.
Chaque plante dépolluante est plus spécifique à un polluant qu’à un autre. Il faudra donc choisir le végétal en fonction de la ou des pollutions dominantes. L’appartement d’un fumeur accueillera plus volontiers philodendron, azalée ou chlorophytum, une pièce fraichement peinte chrysanthème et philodendron, pour les pièces d’eau et les cuisines choisir les azalées et palmiers (amateurs d’ammoniac présents dans les nettoyants ménagers), etc… Certaines ont l’avantage d’être « multi fonctions » comme le spathiphyllum, l’Areca dypsis lutescens, le schefflera, l’anthurium andreanum et la fougère de Boston qui aiment COV (benzène, toluène, xylène), ammoniac… . Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.plantaipur.fr et www.flowercouncil.org.
Peau qui tire, nez qui picote… L’atmosphère de nos intérieurs est trop sèche et cela provoque une sensation d’inconfort dont on méconnaît souvent l’origine. On se sent bien avec un taux d’hygrométrie de 60% environ, or il se situe plutôt aux alentours de 40% dans la majorité des appartements ou maisons chauffés. Plus jolies et aussi utiles que les saturateurs pour radiateurs, les plantes d’intérieur augmentent jusqu’à 5% le taux d’humidité des pièces. Elles transpirent, en effet, jusqu’à restituer 97% de leur eau d’arrosage dans l’air !
Les espèces les plus efficaces sont : les spathiphyllum, fougère, bananier, maranta, ficus pumila, sparmannia (tilleul d’appartement), cyperus (papyrus)… .
Certaines études américaines réalisées entre autres par Virginia I. Lohr (professeur en horticulture à l’Université de Washington WSU) ont également démontré les bénéfices des plantes d’intérieur sur le stress des employés dans plusieurs entreprises. Grâce à ses tests on a constaté que les personnes qui étaient entourées de plantes vertes sur leurs lieux de travail avaient une pression artérielle (responsable entre autre de maladies cardio-vasculaires) moins élevée que des employés dans des bureaux sans plantes.
Sources et crédits photos : Mon jardinmaison.com | Plantaipur.fr | Flowercouncil.org | Pixabay | Amazon
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