Avez-vous deja entendu parler des toitures végétales ? Mais qu’est-ce exactement ? Peut-on décider demain de se lancer dans la création d’une toiture végétalisée ? De nombreuses expériences conduites en Europe depuis les années 1970, ont montré que pour des objectifs esthétiques ou de durabilité. On parle alors de perspective de restauration ou protection de la Biodiversité et de l’Environnement en milieu urbain. L’aménagement d’un toit planté s’avèrerai intéressant.
A la base, le principe est simple, l’idée étant de recouvrir le toit d’une habitation par du végétal. Mais malheureusement, on ne peut pas installer un toit végétalisé sur tous les types d’habitations. En effet, pour pouvoir transformer son toit, il est important de prendre connaissance de la solidité de ce dernier. Le poids de la végétation qui y sera installé est à prendre en compte car, qu’il soit sec ou détrempé, son poids ne devra en aucun cas venir fragiliser l’ensemble de la maison. Aussi, il faudra prendre en compte le degré e la pente du toit. ce dernier devra être soit à plat soit accuser de très faibles pentes (maximum 35°).
Aujourd’hui en France on ne recoure pas beaucoup à cette technique qui pourtant est très présente dans les pays Scandinaves, au Japon et au Canada.
Quel que soit le système adopté, une toiture végétale est composée de cinq éléments :
En théorie, toutes les plantes peuvent pousser sur un toit. Dans la plupart des cas, on installera donc des plantes vivaces. Pour les toits les moins accessibles, on privilégiera les plantes les plus résistantes (plantes grasses, rocaille).
En mars 2015 on se réjouissaient d’un amendement adopté par l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages ». Cet amendement stipulait que tout nouveau bâtiment situé en zone commerciale devait avoir une 5ème façade, c’est-à-dire une obligation d’installer des dispositifs végétalisés ou de production d’énergies renouvelables sur toute ou partie des toitures.
Un an plus tard, et après un passage au Sénat, cet amendement a tout simplement été supprimé. Et pour cause, le Sénat y voit un impact négatif sur « la vitalité économique et sur l’emploi dans nos territoires » et argumente sur le manque d’études.
Cependant si l’Etat n’aide pas à la transition verte directement, l’idée des immeubles « verts » séduit de plus en plus. On constate une augmentation de projets similaires, notamment illustré par le projet « Réinventer Paris ».
Source : Univers Nature
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