Vivre bien dans un logement sans chauffage, calme et lumineux… un rêve qui prend forme avec la « maison passive« . La loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée par la France en août 2015, vise une réduction de 50% de la consommation énergétique finale, entre 2015 et 2050, et de 30% de la consommation des énergies fossiles, dès 2030. Des aides sont prévues pour encourager la rénovation des bâtiments dont la plupart sont de véritables passoires thermiques.
Rien de tel dans le neuf, où l’efficacité énergétique s’impose désormais, mais construire de vrais logements « passifs » hyper économes en énergie, demande une réelle motivation écologique.
Par définition, c’est la maison passive est un bâtiment qui peut se passer totalement de chauffage sous certaines latitudes, grâce à de différentes sources de chaleurs (solaire, électroménager, etc.) explique Margaux Tripelt de l’association La Maison Passive. Un bâtiment passif consomme 80 à 90% d’énergie de moins qu’une construction traditionnelle.
Voici les principaux éléments d’un bâtiment passif :
La construction d’une maison passive coûterait 15 à 20% de plus que celle d’une maison standard (RT2012).
« A l’achat, une maison passive n’est pas beaucoup plus chère qu’une maison sur mesure de même qualité, car on évite le système de chauffage, assure Mathieu Colleaux, gérant de CPSB, entreprise bretonne qui fabrique des constructions passives. Mais,bien sûr, le prix est élevé que pour un pavillon clés en main ».
Certaines banques proposent des prêts bonifiés : plus le projet est écologiquement efficace, plus le taux de votre crédit baisse.
Et on commence déjà à parler de « maisons positives »…
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