Un monde sans énergie, c’est tout simplement inconcevable. La vie quotidienne des humains est façonnée par l’énergie. Elle y est omniprésente, que ce soit sous forme d’énergie renouvelable ou non renouvelable, d’énergie verte ou propre.

La preuve ? Le déplacement, la production d’électricité, la distribution d’eau chaude sanitaire, la climatisation, la ventilation, le chauffage et bien d’autres besoins requièrent de l’énergie. Cependant, force est de constater qu’à l’heure actuelle, l’offre n’est plus à la hauteur de la demande et que ce déséquilibre énergétique n’est guère viable pour l’environnement, l’économie ou le social. En ce sens, la recherche de l’efficacité énergétique est au cœur des préoccupations de tout un chacun : ménages, acteurs économiques et Etat. A titre d’exemple, l’objectif que la France s’est fixé à l’horizon 2020 est que les énergies renouvelables participeraient à hauteur de 23% minimum de sa consommation finale d’énergie. Afin d’éviter toute confusion, il convient de définir et de différencier les énergies dites renouvelables et non renouvelables.

On entend par« énergies renouvelables » les sources d’énergie :

• dites primaires c’est-à-dire disponibles de suite dans la nature sans qu’il y ait transformation préalable ou résultant de phénomènes naturels dont le soleil, la lune et la terre en sont responsables ;
• capables de se reconstituer à grande vitesse, de façon naturelle et permanente. Ce qui suppose que d’une part, elles sont indéfiniment à notre disposition ou intarissables à l’échelle du temps tant que le soleil brille, le vent souffle, …. et, d’une autre part, on parle de notion de flux d’énergie ;
• n’engendrant généralement qu’une quantité faible voire nulle d’émissions et de déchets polluants. C’est pourquoi, on les attribue le plus souvent la qualité d’énergie propre ou d’énergie verte ; et, dont l’utilisation contribue à lutter contre l’effet de serre et le réchauffement de la planète en réduisant l’émission de gaz carbonique dans l’atmosphère ainsi que de gérer de façon intelligente les ressources locales. Par conséquent, on peut les considérer comme des énergies alternatives.

Ce sont les énergies éolienne, solaire, hydraulique, géothermique, biomasse, nucléaire, hydrolienne et aérothermique.

Par opposition, les énergies non renouvelables sont les sources d’énergie :

• issues de la transformation des matières organiques telles que le charbon et les hydrocarbures ou possédant des propriétés énergétiques intrinsèques nécessitant une extraction pour être libérées comme l’énergie nucléaire ;
• dont la vitesse de renouvellement est infiniment lente : leur régénération demande des millions d’années. Ce qui signifie qu’au fur et à mesure qu’on les consomme, elles se raréfient et peuvent, un jour, nous faire défaut. De ce fait, quand on évoque le terme « énergies non renouvelables », on pense à la notion de stocks. L’épuisement des réserves est d’autant plus rapide que la dépense est intensive, et ce phénomène est irréversible;
• dont la combustion et l’exploitation sont polluantes (rejet de carbone en quantité importante, émission de particules radioactives, …), présentent un véritable danger aussi bien pour la santé que pour l’environnement et sont onéreuses.

Ce sont les énergies fossiles et fissiles.